mardi 25 mai 2010

Américanisation ou immigration

Par Philippe Delbauvre

Certes; il n'en reste pas moins que le prélude à l'engagement nationaliste se fait par l'intermédiaire d'une prise de conscience d'un problème majeur qui nous aura interpellés de manière significative. Vous avez déclaré vous même dans le sujet consacré à l'islamisme:

« Pour moi le problème ethnique est primordial. C'est la base de mon combat. », façon comme une autre d'indiquer une priorité qui vous tient à coeur et dont la justification peut s'opérer si on le souhaite uniquement avec les yeux qui permettent de voir la réalité visible qui nous environne.

En ce qui me concerne, je ne fais pas exception à la règle mais c'est l'américanisation de l'Europe et notamment de la France qui m'a fait me mobiliser. Ce phénomène explique bien sur tant l'immigration de masse perçue ici comme conséquence que la modification des mentalités du Français de souche, perverti qu'il est par une idéologie anglo-saxonne qui à mes yeux n'a pas le droit de cité en France.


Il est vrai qu'un Français de souche resté catholique en surface et de terroir ethnique blanc mais formaté par la mentalité américaine ne choque pas autant que les bandes ethnico-religieuses qui affichent, volontairement ou non leur différence, pour ne pas dire leur altérité voire leur étrangeté. Remarquons donc que dans le premier cas, l'influence interne si elle est plus discrète, n'en est que plus perverse. Elle inclut d'ailleurs, justement, parce que les Etats Unis constituent le pays de l'immigration par excellence, le phénomène ethnico-racial qui se traduit là bas par des ghettos que l'on appelle ici cités, banlieues ou quartiers.


Il va de soi que phénomène ethnique mis à part qui met gravement en danger l'homogénéité raciale de la France qui constitue une des composantes essentielles de notre pays, je suis après études et analyses convaincu que l'islam en France reste superficiel, qu'il n'atteint pas intérieurement le Français de souche contrairement à la modification des comportements, conséquence de l'importation des moeurs américaines qui lamine les âmes françaises. Cela ne signifie pas que j'ai raison mais que je le pense sincèrement et en toute honnêteté.


Du reste, les musulmans en France ne sont nullement venus en France par l'intermédiaire d'une armada dont le drapeau portait le croissant mais bien importés par des milieux économiques liés à des gouvernements français apatrides dont le seul but était l'argent: où l'on reparle donc ici de l'économisme cher à la puissance appelée depuis hyperpuissance et située outre atlantique.


Remarque pessimiste, rien n'indique que les populations allogènes, d'ethnie et de religion différentes de celles des autochtones, ne finiront pas un jour par s'organiser sérieusement sur un mode corporatif, qui, compte tenu du nombre important de ses membres pourrait devenir un lobby de plus en plus pesant. En effet, si on ose juger honnêtement, on ne peut que prendre conscience du lobby juif, qui malgré son petit nombre de membres exerce des pressions considérables au point, par exemple, que le diner du crif est un point de passage obligé pour les hommes politiques français d'importance. On imagine à peine ce que pourrait donner un lobby, cette fois ci, arabo-musulman, sachant le nombre des membres de cette ethnie religieuse et les pressions qui pourraient être exercées.


Improbable à mes yeux bien sur mais cependant pas impossible; le danger est donc réel et au modeste niveau qui est le mien, j'y prends garde. Tant que l'islam sera à ce point désuni, pour les multiples raisons que l'on connait, il y aura neutralisation réciproque: jusqu'au jour où.


Autre aspect que nous n'avons pas évoqué qui est l'européisation du phénomène qui n'est donc nullement limité à la France. Voilà qui fait beaucoup et qui n'est guère rassurant tant pour nos compatriotes que pour nos voisins, le plus souvent confrontés à une situation similaire. C'est d'ailleurs vrai aussi de l'américanisation qui touche toute la « vieille Europe » que nous aimons et qui fut vilipendée par Georges Bush. Sa nouvelle Europe est justement celle d'un alignement plus marqué sur les Etats Unis, donc caractérisée par davantage de libéralisme tant dans le domaine de l'immigration que dans celui de l'économie. Au demeurant, le style sarkozyste, surtout à ses débuts, fut nettement influencé par les moeurs américaines au point de choquer la droite conservatrice (vieille France) sans que d'ailleurs la « gauche » ne s'en formalise outre mesure: quel aveu !



Je pense que nous sommes parvenus à un stade où il est urgent de s'instruire afin de bien comprendre les événements que nous sommes en train de vivre. Une chose est certaine, c'est que la France n'a jamais été moins homogène qu'aujourd'hui (ethnie, religion, rémunération, …) mais n'a jamais autant ressemblé à ses partenaires européens dans le versant ouest, conséquence probable justement de l'américanisation imposée juridiquement par Bruxelles – dont nous n'avons pas encore parlé – qui prend un malin plaisir à briser progressivement la spécificité des nations.


On accorde à mon sens au sein de la mouvance un peu trop d'importance aux faits divers même s'ils sont révélateurs par rapport à toutes les structures certes respectables en apparence mais qui laminent plus surement nos identités respectives.